Violence

Publié le par lunatiK

Le fait que tu sois ailleurs pour un moment, ça me donne l'occasion et le temps de prendre de la distance par rapport à ce que je vis.
Si hier matin je me suis réveillée avec un vide presque douloureux dû à ton absence, le soir je me suis endormie en me demandant si j'avais raison d'être encore là, à tes côtés. La raison? Je me suis rappelée que tu avais été capable de violence envers moi. J'ai mon coeur qui bat à toute vitesse rien qu'en y pensant, et je ressens une profonde tristesse.

Tu as essayé de m'étrangler à deux reprises. La première fois, tu étais sous le choc d'une nouvelle peu confortable. Mais la deuxième fois, on s'était disputé, je ne sais même plus pourquoi...

Je savais que tu ne le ferais pas jusqu'au bout. Mais c'est le geste... Comment as-tu pu? Et moi, est-ce que ça veut dire que je l'accepte en restant avec toi? Je sais que tu es capable de le refaire. Je m'étais dit que si tu le refaisais une seconde fois, je ne resterais pas. Et je suis là.

C'est comme si le fait que tu t'en ailles me renvoie une réalité que j'ai préféré ignorer jusque là. Le fait d'y penser me donne envie de pleurer.

Mais je dois étudier.

***

25.04.09 :

Aujourd'hui, je sais qu'il essaie réellement et intimement de régler ce problème qu'il a avec la violence, cette colère incontrôlée que l'on dirige vers des gens que l'on aime et qui est souvent traduite par des coups, par des gestes violents...
Je sais qu'il essaie de se maîtriser et de travailler ce rapport à la violence. Et j'ai confiance en lui... Je sais que pas mal de personnes alarmistes me diraient de fuir. Mais je suis là. Et je m'aime, je me respecte. Je suis une femme "bien traitée".
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