Merci

Publié le par Aladine

Projection dans un an :

Étudier et exceller dans un Master qui me passionne.

Etre à l'aise financièrement.

Gérer mon autonomie financière et le temps consacré à mes études avec brillo.


Je dois garder mes rêves/mes objectifs à l'esprit, même si ce que je vis avec A. compte énormément à mes yeux et que je souhaite que notre histoire se poursuive. Ce que j'essaie de dire : sa rencontre a changé mes envies... Il me faut essayer de savoir si les décisions que je risque de prendre à l'avenir, si ces décisions là je les prends réellement pour moi. Je ne veux pas me perdre. Je veux me vivre pleinement.

Mes angoisses en ce moment? Parce que oui, j'en ai... Je ne me sens pas prête pour partager la vie de ses enfants. Et heureusement, il est trop tôt, de toute façon. Le jour où ça arrivera, il me faudra le faire parce que je le sens et qu'une impulsion/intuition (?) en moi me dise que c'est le moment. Ça ne sera pas forcément le moment où lui le désirera. J'espère qu'il comprendra. Ce qui veut dire qu'en attendant nous ne vivrons pas ensemble. Et là aussi, même si je rêve, dans un futur, de la joie de partager un quotidien avec lui, je sens aussi que ce serait une erreur que de le faire maintenant ou dans quelques mois... J'ai besoin de vivre seule, pour le moment. Ne pas presser les choses... J'ai encore besoin de vivre seule.

Je m'en fais pour lui... Je lui souhaite de trouver une solution pour son logement, qu'il retrouve un espace à lui, c'est indispensable pour son bien-être. Un endroit où il puisse accueillir ses enfants et profiter des moments passés avec eux.

J'ai peur aussi... de le perdre. Quelque chose de bizarre se passe en moi. Comme si une part en moi voulait renier ce que je vis avec lui. Il faut avouer que ce n'est pas facile tous les jours. Et j'ai peur que J. le découvre, que ça lui fasse du mal. Et à moi aussi. Quel est ce lien que je garde avec lui? Est-ce toujours de l'amour, malgré tout? Il y a quelque chose de difficile à vivre... Ce n'est pas comme si le lien c'était rompu au fur et à mesure du temps passé ensemble, pas pour moi en tout cas. J'avais de l'affection, de la tendresse, de l'amour à son égard. Je l'aimais et du jour au lendemain où j'ai appris qu'il avait donné rdv à une fille par le biais d'internet, qu'ils se sont vus sur le campus et qu'ils se sont embrassés, eh bien... Du jour au lendemain, je l'ai quitté. Oui, je l'aimais toujours. Non je ne veux pas vivre avec quelqu'un qui a de telle réaction face au stress. N'est-ce pas radical comme manière de penser?

Et j'aime A. Cet amour est différent. Et peut-être qu'au fond je n'ai pas encore réellement fait le deuil de mon histoire avec J. Une part de moi ne le veut pas encore. Vais-je devoir le faire en partageant mon histoire avec A., ou devrais-je le faire seule? Je le ferai seule, en partageant mon histoire avec A. Comment expliquer qu'au fond de moi je sais que je ne reviendrai pas en arrière?! Ce que je veux se trouve avec A. J'ai juste du mal de savoir que faire avec ce lien affectif que je conserve pour J. Je ne sais pas quoi en faire... Je ne sais pas comment me comporter avec lui, ni comment le vivre ou l'interpréter par rapport à moi. Et oui, j'ai mal... Car si je suis reconnaissante de ce que je vis avec A. aujourd'hui, j'aurais malgré tout aimé que mon histoire avec J. ait fonctionné, qu'on se soit donné l'occasion d'être heureux ensemble. Seulement voilà, on a essayé. On l'a été, mais ça ne suffisait pas. Quelque chose me semble irrésolu... Je voudrais être sûre. Je le suis à 98%, mais il reste les 2%... Je voudrais comprendre les sentiments qui m'habitent et faire le tri.

Les sentiments que j'avais pour J. se sont solidifiés avec le temps. Sans doute que leurs forces venaient de là ? Malgré tout, je sais que très tôt je l'ai aimé, pour lui, ses qualités. Et j'ai également réalisé très tôt, quelques 6 mois après, que j'étais heureuse d'être avec lui, mais que je n'étais pas vraiment heureuse avec lui... Car je n'étais pas comblée sur certains plans : il n'était ni tendre ni démonstratif avec moi et j'en souffrais. Comme j'avais mes petits "irrésolus" aussi... Je pense que j'étais encore assez "prises de tête" à l'époque et que je devais avoir une curiosité par forcément des mieux placées? Je n'en suis même pas si sûre... Je sais seulement que le dialogue avec lui, si au tout début on passait des heures à parler, s'est révélé de plus en plus difficile et tortueux... Un espèce de jeux de pouvoir venait à chaque fois, ou presque, prendre la place du dialogue. Et ça aussi j'en souffrais. J'ai conscience de mes imperfections, et si je ne réalise pas encore tout à fait quelles sont-elles, je sais que j'en ai plus d'une... J'ai conscience que j'ai du lui faire beaucoup de mal en ayant cette histoire avec E. J'ai conscience que j'ai ma part de responsabilité dans le déroulement de la suite de notre histoire. Mais je ne suis pas responsable de sa manière d'agir à lui. Il aurait très bien pu réagir autrement. Il ne savait quoi faire de sa souffrance, je le comprends. Mais je ne l'excuse pas. Et pour moi, quand on aime sincèrement une personne, et sainement, on ne pose pas la main sur elle. Bien sûr, l'amour qu'on éprouve pour l'autre ne suffit pas à nous mettre cette barrière (de ne pas toucher violemment l'autre), il faut également avoir des bases saines, sur lesquelles se reposer en cas de besoin. Il faut également partager cet avis que la violence est un pas à ne pas prendre... Certainement au sein d'une famille, d'un couple, ou avec des gens simplement qu'on aime. Je suis d'accord que chaque situation est unique et qu'il y en a bien où ça relève de la défense, mais je ne tolère pas les autres formes de violence. Et réellement, m'être rendue compte qu'il était "capable" de ça, le fait qu'il m'ait serré la gorge tout en sachant que j'étais incapable de me défendre... Comment ne pas comprendre que mon désir d'enfant ait été coupé par la même occasion?? Oui, je suis restée avec lui. Oui, je l'aimais. Non, je ne le considère pas comme un monstre. Mais non, je n'accepte pas ce genre d'agissement. Et c'est pour cela que je suis partie aujourd'hui. Et oui, c'est étrange et j'ai encore du mal à tout bien comprendre... Comment expliquer qu'on puisse aimer un homme alors qu'il vous a fait ce mal? Je l'aimais lui. Je m'oubliais moi. Et j'ai voulu reprendre ce droit à l'existence. Je l'ai repris à coup de petits moments de solitude que j'ai mis à mon profit, à petits coups de bonnes fréquentations... Et le jour où j'ai découvert cette fois "de trop", ma tête qui avait déjà fait tout ce cheminement, elle s'est dit que c'était aujourd'hui ou jamais... C'est sans doute lâche? Je ne sais pas. Je me suis dit qu'ainsi tu ne pourrais pas nier ta part de responsabilité. Mais je ne suis pas sûre que tu comprennes à quel point tes gestes m'ont marqué. Je ne suis pas sûre moi même de réaliser encore aujourd'hui à quel point ils m'ont marqué.

Alors oui, merci à la vie de m'avoir fait rencontré cet homme que j'adore, que j'aime, qui me rend heureuse : A. Et je sais que notre histoire n'en est qu'à ses débuts. Pour cette raison, je reste encore sur la réserve, car seul le temps infirme ou confirme une certitude... J'espère qu'elle la confirmera. Notre histoire n'en est qu'à ses débuts. Petite lumière, aide moi, s'il-te-plaît... Aide moi à être la femme sereine et confiante que je suis. Aide-moi à prendre les évènements de la vie avec sagesse. Aide-moi à garder cette légèreté et cette spontanéité qui fait que les gens apprécient ma compagnie, qui fait que j'aime ma propre compagnie... Aide-moi à vivre cette vie pleinement et sans regret. Petite lumière, merci à toi de m'éclairer dans les moments où je me perds dans l'obscurité... Merci à toi de m'aider dans ce cheminement sinueux, mais agréable, qu'est la connaissance de ma personne.


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